Par
Maximilian C. Forte
14 novembre 2021
« Deux semaines pour aplanir la courbe », c’est ce que nous avons entendu à travers le Canada1 juste après le 11 mars 2020, date à laquelle l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré unilatéralement une « pandémie » mondiale selon de nouveaux critères élaborés en 2009 qui privilégient la transmissibilité à la létalité.2 Nous approchons maintenant de deux ans d’une crise qui est régulièrement et trompeusement imputée au « Covid ». Les politiciens, les responsables de la santé publique et les médias ont fait des déclarations persistantes tendant à gonfler les chiffres macabres et à exagérer les menaces.3
L’état d’urgence et ses conséquences
S’appuyant sur une perception élargie de la menace, les autorités ont délibérément encouragé la peur, provoqué la panique et créé du stress.4 Avec le public souffrant d’une épidémie de peur à la limite de la psychose de masse,5 les états ont multiplié et augmenté le nombre et les types de restrictions, dont peu sont soutenues par une seule étude scientifique publiée6 : mise en quarantaine des personnes en bonne santé ; fermeture des écoles ; fermeture des petites entreprises ; interdiction de voyager et internement des citoyens de retour au pays ; masquage ; distanciation social ; amendes ; couvre-feux ; passeports sanitaires7 ; et maintenant, les campagnes de vaccination obligatoire qui menacent les moyens de subsistance de centaines de milliers de personnes à travers le Canada, y compris les étudiants, le personnel de soutien et les professeurs, et qui empêchent les Canadiens non vaccinés de quitter le pays.8 Dans le cas du Québec, ces mesures ont été avancées dans le cadre d’un état d’urgence déployé conformément à la Loi sur la santé publique,9 qui a vu l’« urgence » renouvelée tous les sept jours. Depuis que l’ « urgence » a été déclarée pour la première fois le 13 mars 2020, elle a été renouvelée 84 fois (jusqu’au 27 octobre 2021) et continue d’être renouvelée sans consultation ni approbation par l’Assemblée nationale.10 À chaque occasion, le gouvernement du Québec a omis d’expliquer la nature ou même l’existence d’une situation qui mériterait d’être qualifiée d’ « urgence ».11
En déplaçant le domaine politique sur le domaine médical, en biologisant et donc en naturalisant les actes politiques, les gouvernements et les médias attribuent généralement la faute au « Covid », à la « pandémie » ou aux « non-vaccinés », afin de justifier les mesures d’urgence autoritaires et de rationaliser le bouleversement social qui s’ensuit. Mais le virus n’est qu’un virus. Le virus n’est ni un politicien, ni un législateur, ni un conseiller économique, ni un responsable de la santé publique, ni un PDG d’entreprise, ni un responsable des médias. Le virus n’a pas été « géré » : il a été exploité.
Les dommages sociaux, économiques, politiques, médicaux, psychologiques et culturels causés par les mesures d’urgence, bien qu’insuffisamment documentés et comptabilisés au Canada, semblent être à la fois vastes et continus. Au moins 36 études expliquent pourquoi notre période de confinement inutilement prolongée n’a non seulement pas réussi à contrôler le virus ou à réduire la mortalité, mais a peut-être même augmenté la surmortalité.12 Le ministre de la Santé du Québec, Christian Dubé, a reconnu publiquement les répercussions de l’urgence sur les retards de traitements et d’interventions chirurgicales, souvent pour des maladies bien plus graves que le Covid.13 L’importance démesurée accordée par le système de santé au Covid, associée à la peur qui a éloigné de nombreux patients atteints de maladies graves des hôpitaux et des cliniques, a créé une telle accumulation de chirurgies et de traitements que les salles d’urgence ont explosé bien au-delà de leur capacité à l’été 2021, alors que les infections signalées au Covid étaient en chute libre. Le ministère de la Santé du Québec a estimé que jusqu’à 4 000 personnes n’ont pas reçu de diagnostic de cancer en raison de la forte baisse du nombre de mammographies, de frottis et de dépistages du cancer colorectal.14 À travers le Canada, on s’attend à ce que les cas de cancer se multiplient par milliers.15 Pendant les fermetures, les décès causés par des surdoses d’opioïdes ont augmenté de 88 % en 2020 par rapport à 2019.16 L’abus d’alcool, les suicides et même les homicides dans un contexte domestique ont tous augmenté de façon substantielle. Selon Statistique Canada, au cours de cette période d’urgence, les décès par « empoisonnement accidentel » (abus de substances) ont atteint un nouveau sommet, tandis que les décès causés par l’abus d’alcool et la consommation de drogues ont tous augmenté, en particulier chez les jeunes Canadiens.17 Statistique Canada a noté que « les impacts économiques, sociaux et psychologiques » ainsi que « les mesures de santé publique en place peuvent avoir joué un rôle dans l’augmentation de la consommation d’alcool ».18 En Amérique du Nord, les lockdowns ont eu un impact disproportionné sur les jeunes minoritaires en termes d’éducation et d’emploi.19 Les familles ayant des enfants à la maison ont signalé des degrés élevés de détérioration de leur santé mentale.20 La dévastation économique causée par les lockdowns a encore accru les préjudices sociaux, psychologiques et médicaux.21 À Montréal, le nombre de sans-abri a doublé entre mars 2020 et octobre 2021.22 La dette fédérale du Canada a augmenté de 66 % ; les provinces et même la plupart des universités ont également affiché des déficits considérablement accrus ; et des centaines de milliers de commerces de détail devaient fermer définitivement leurs portes.23 L’épargne et la capacité d’épargne des Canadiens de la classe ouvrière ont tout simplement disparu, et les niveaux d’endettement personnel sont montés en flèche ; les femmes et les minorités ont été parmi les plus durement touchées.24
Comment la santé publique est-elle servie en répandant la peur, en créant du stress, en induisant l’anxiété et en mettant fin aux moyens de subsistance de ceux qui ne se conforment pas à des mesures arbitraires et aveugles ? Quel genre de santé publique est-ce qui porte atteinte à la dignité de ceux qui doivent être sauvés, qui crée des divisions, qui fait monter les tensions et les conflits ? Nous avons certainement parcouru un long chemin depuis « deux semaines pour aplanir la courbe ». Aujourd’hui, les employés fédéraux, les travailleurs de la santé et les éducateurs de tout le Canada sont suspendus et licenciés, condamnés à une forme d’exil interne social et économique, devenant ainsi des étrangers dans un pays qui les emprisonne également à l’intérieur de ses frontières. Les citoyens sont désormais criminalisés en fonction de leur état de santé.
La médecine coercitive
Toutes les dévastations, les déplacements et les divisions ont eu lieu dans quel but ? Qu’est-ce qui, dans la nature de ce virus particulier, le rend si spectaculairement spécial que des mesures extrêmes sont non seulement dites justifiées, mais doivent aussi être continuellement multipliées et étendues ? Pourquoi ces mesures de « santé publique » sont-elles si étroitement axées sur une seule solution spécifique – la « vaccination » universelle – alors qu’il a été démontré que cette « solution » résout si peu de choses au cœur de cette crise ?
Encouragés par le gouvernement et les médias à faire l’amalgame entre les deux, la plupart des Canadiens semblent avoir des difficultés à se souvenir de la différence entre la transmissibilité (c’est-à-dire l’infectiosité) et la létalité, de sorte que tout signalement de « cas » suscite immédiatement des craintes de mort imminente et généralisée. L’apparition d’un « cas » dans une institution est appelée « outbreak », un terme alarmiste qui inspire la peur. Pourtant, il n’en demeure pas moins que, selon les statistiques officielles, ce coronavirus particulier, aux symptômes non distinctifs, est tenu pour responsable de la mort surtout de personnes très âgées, et encore, de personnes présentant des comorbidités avancées. Dans l’ensemble du Canada, 63 % des décès déclarés dus au Covid sont survenus chez des personnes âgées de 80 ans ou plus ; ce chiffre passe à 83 % si l’on inclut les personnes âgées de 60 ans ou plus.25
Ce virus n’a jamais constitué une menace mortelle pour la population générale, mais il a été gouverné comme s’il l’était. Le taux de survie global au Covid, pour les personnes de moins de 70 ans, est de 99,83 % ; d’autres rapportent qu’il atteint 99,95 % (sans « vaccination »), et pour les personnes de moins de 45 ans, le taux de létalité de l’infection est presque nul.26 Pour la grande majorité des personnes infectées, 76,5 %, Covid ne produit aucun symptôme, et pour 86,1 % aucun symptôme spécifique à Covid ; pour la plupart des autres, les symptômes sont légers.27 Le gouvernement norvégien et le parlement britannique ont tous deux reconnu que la létalité de Covid avait baissé par rapport à celle de la grippe saisonnière.28 Quel est alors le fondement médical de l’instauration de mesures d’urgence, imposées à l’ensemble de la population ? Au début de l’année 2020, quelques dirigeants nationaux ont déclaré une « guerre contre le virus » – mais comment les faits concernant le virus justifient-ils l’utilisation d’outils de guerre, tels que l’état d’urgence ?
Tout au long de cette crise, fondée sur la généralisation de la menace de mort, nous avons néanmoins assisté à une valorisation différentielle et sélective des morts.29 On a beaucoup insisté sur la mort, plutôt que sur les possibilités de vie normale. Indépendamment des comorbidités, les personnes décédées avec le Covid ont presque toujours été signalées comme des « décès dus au Covid », même si le Covid n’était pas la cause du décès. Pourtant, lorsque des personnes sont décédées après avoir reçu des injections, leurs décès sont généralement attribués à des comorbidités, et ils ne sont pas publiquement rapportés par les médias ou les porte-parole de l’État comme des « décès dus au vaccin ». Nous avons découvert que certains décès sont plus importants que d’autres.
Après avoir réussi à répandre la peur généralisée de la « mort de Covid », les autorités ont mis en avant leur « solution » : l’inoculation de toute la population, indépendamment de l’âge, de la santé ou de l’immunité naturelle.30 Ils ont refusé un traitement précoce efficace des symptômes. Ils ont obstinément ignoré le fait qu’il a été prouvé que l’immunité naturelle offre une protection plus durable, plus large et plus forte que les nouvelles thérapies génétiques actuelles.31 On nous a dit, avec une conviction absolue, que ces thérapies géniques expérimentales étaient « sûres et efficaces ».32 Le refus des autorités de partager les données des essais avec les scientifiques est toutefois moins rassurant.33 Les médecins et les scientifiques qui remettent en question le dogme du « vaccin » sont censurés, condamnés au silence, suspendus ou licenciés, alors même que des centaines de milliers de médecins et de travailleurs de la santé dans le monde entier34 ont précisément détaillé pourquoi ces nouvelles thérapies ne sont ni sûres ni efficaces,35 avec un soutien empirique abondant et un nombre croissant d’études publiées.36 Rien qu’entre les États-Unis et le Royaume-Uni, près de 20 000 personnes sont déjà mortes à cause des injectables, et plus de deux millions de personnes ont subi des effets indésirables graves, selon les données publiées officiellement.37 Pourtant, les injectables eux-mêmes offrent, au mieux, une réduction de 1,3 % du risque absolu de tomber malade à cause du Covid. L’« immunité collective » par la « vaccination » est clairement impossible,38 en particulier lorsque les « vaccins » en question n’offrent aucune immunité stérilisante et que le virus possède d’amples réservoirs naturels dans la population animale en général.
Étant donné que les personnes « pleinement vaccinées » peuvent toujours être infectées et transmettre le virus entre elles, la logique du système national de « passeport vaccinal » est réduite à néant39– et pourtant le mandat reste en place. Même avec de tels mandats en place sur les campus universitaires américains, où presque tous les étudiants, le personnel et les professeurs sont injectés, des « épidémies » se sont produites.40 Il devrait maintenant être évident que le « passeport vaccinal » n’est pas une mesure de santé publique destinée à « protéger » les gens et à « sauver des vies ». Il s’agit plutôt d’une mesure politique destinée à maximiser le contrôle et à fomenter des divisions au sein de la population, en détournant la responsabilité de l’État vers le nouvel Autre dangereux, les « non-vaccinés ».41
Questions pour le monde universitaire
Les universités du Québec et de l’ensemble du Canada ont internalisé le système du « passeport vaccinal », malgré la connaissance publique des faits, comme indiqué ci-dessus. Elles l’ont fait même en étant conscientes de l’impact différentiel sur les minorités religieuses et ethniques.42 Les institutions qui ont adopté des principes d’« équité, diversité et inclusion » ont échoué au premier test réel de leurs politiques. Au Canada, comme aux États-Unis, les communautés noires et autochtones sont parmi les groupes ethniques les plus « hésitants » ou « résistants » aux « vaccins ».43 Cependant, étant donné que la « guerre contre le virus » est devenue une guerre de facto contre la population, un segment plus important de la population nationale a été créé comme une nouvelle minorité souffrant de discrimination, aussi stigmatisée que caricaturée.44 Où en sont les universitaires ?
Si la « vaccination » devait être un moyen de sortir de la pandémie déclarée par l’OMS, ce n’est manifestement pas le cas. S’agit-il en fait d’une sortie, ou d’une entrée vers autre chose ? Ce n’est là qu’une des nombreuses questions auxquelles les universitaires auraient dû répondre, au lieu de se recroqueviller de peur devant le Covid, de s’en remettre à l’autorité politique et de réclamer des restrictions encore plus draconiennes.
En tant qu’universitaires qui se sont engagés à respecter l’éthique, l’intégrité et l’honnêteté, ne voyons nous pas quelque chose de problématique dans ce qui se passe sous nos yeux ? Ne sommes-nous pas troublés par ce qui est commis en notre nom, pour ce prétendu « bien commun » qu’aucun d’entre nous n’a jamais été appelé à définir ? Quel est ce « bien commun » qui se nourrit de la coercition, de l’exclusion, et qui travaille pour les profits monopolistiques de Pfizer, qui a un passé criminel bien établi,45 et Moderna, qui n’a jamais produit de vaccin auparavant?
Que l’on soit « suffisamment vacciné » ou non – selon les normes et définitions changeantes du moment – n’est pas la question centrale qui devrait nous préoccuper. Ce qui devrait nous préoccuper, c’est que les droits légaux de tous les citoyens sont transformés en privilèges temporaires, que la coercition l’emporte sur la participation démocratique, que les institutions clés – y compris les institutions académiques – sont rapidement enrôlées à des fins politiques, et que leurs missions fondamentales sont sapées et déformées.
Alors que beaucoup croient et affirment qu’une « urgence de santé publique » doit limiter les libertés humaines fondamentales, c’est précisément lorsque nous sommes confrontés à une urgence réelle ou supposée que nous devons être le plus prudents et protéger les droits de l’homme. Les droits humains fondamentaux sont inaliénables et ne peuvent être « suspendus » en raison d’une guerre, d’une catastrophe ou de toute autre urgence.46 L’autonomie corporelle,47 le consentement informé, et par extension le fait de ne pas être soumis à des tests invasifs ou à un traitement génétique, figurent parmi les principaux droits qui ont été suspendus ou violés.48 Les droits de conscience, tels qu’ils sont guidés par les croyances religieuses et spirituelles, ainsi que le droit aux convictions politiques et à la liberté d’expression, doivent également être protégés.49
Avions-nous prévu, en tant que chercheurs, de vivre dans un pays où nos universités se débarrasseraient des professeurs titulaires, licencieraient le personnel d’appui et expulseraient les étudiants inscrits (allant jusqu’à les escorter hors du campus devant les autres étudiants), en raison de leur état de santé, de leurs caractéristiques biologiques innées et de leur désir de préserver leur vie privée et leur autonomie corporelle sans discrimination ? Quand avons-nous accepté de violer le droit à l’éducation et le droit au travail ? Comment en sommes-nous venus à accepter cette discrimination, cette ségrégation délibérée d’une catégorie de personnes par rapport au reste de la société ? Avions-nous prévu qu’un jour nous verrions un groupe délimité de Canadiens être la cible non seulement d’une ségrégation, d’une discrimination et d’une diabolisation, mais qu’on leur refuserait également leur moyen de subsistance ? Avions-nous imaginé que des dirigeants, du premier ministre au premier ministre provincial, agresseraient verbalement ce même groupe et utiliseraient à son encontre le langage le plus menaçant et le plus déshumanisant ? Cela se passe, en ce moment même, tout autour de nous, sous nos yeux. Maintenant que l’histoire nous a trouvés, comment allons-nous la rencontrer ? Est-ce que nous nous arrêtons pour y prêter attention ? Quand allons-nous nous lever et prendre la parole ?
Dans les universités canadiennes, un grand nombre de chercheurs et d’étudiants, si ce n’est la plupart, ne sont pas à la hauteur de leurs objectifs, à savoir offrir des perspectives critiques et indépendantes sur une crise d’une ampleur considérable. L’éthique, la liberté de choix, la vie privée et la démocratie n’ont pas été défendues par nos universités. Au lieu de cela, nous avons assisté à l’émergence d’une culture du silence, certains renforçant volontairement une orthodoxie instantanée qui n’a pu être produite que par une peur généralisée et une confiance inconditionnelle dans les autorités. Est-ce là ce que nous attendons de nos universités ? Les étudiants et les chercheurs professionnels ne devraient-ils pas se consacrer au développement de capacités d’analyse indépendantes et critiques ? Devraient-ils faire confiance aux autorités au point d’acquiescer silencieusement à leurs édits et décrets, voire de les défendre farouchement ? En ne défendant pas les principes éthiques fondamentaux de l’autonomie corporelle, du consentement éclairé et de la liberté de choix, et en allant même jusqu’à nier ces droits, les universités s’engagent activement dans la violation des droits de l’homme protégés par la Charte des droits et libertés et par le droit international des droits de l’homme. En ne remettant pas en question la « vaccination » obligatoire et les « passeports vaccinaux », nous permettons à un canon tout fait, fourni par l’État et les médias, de supplanter notre propre recherche et production de connaissances. Pire encore, en s’engageant directement dans la censure et le silence des scientifiques, et en permettant l’intimidation et le mobbing, les universités canadiennes semblent s’engager dans un suicide intellectuel, moral et éthique. Quel genre d’université émergera de ce processus ? Peut-on même parler d’une « université » dans un tel contexte?
Dans nos universités, nous avons regardé en silence les médias, soutenus par de puissants intérêts privés et nos propres bureaucrates, censurer activement les recherches de nos collègues scientifiques et étouffer tout questionnement critique, au profit de sociétés transnationales comme Pfizer.50 Nous avons vu la titularisation invalidée, rendue nulle et non avenue selon les caprices de l’État, alors que les conditions d’emploi sont radicalement modifiées pour dépendre – en violation flagrante de la loi sur la protection de la vie privée – de la divulgation de notre état de santé.51 Les professeurs ont été involontairement députés comme des forces de police auxiliaires, chargés de faire respecter les mandats des masques dans leurs salles de classe. Le simple fait de remettre en question la logique de telles mesures, et de demander à voir les preuves scientifiques qui les soutiennent, risque d’être censuré pour « diffusion de fausses informations ». Les syndicats de professeurs se sont retournés contre les professeurs qui résistent aux mandats, tandis que la plupart des professeurs gardent le silence ou soutiennent bruyamment les restrictions sévères.52 La liberté académique est plus en péril au Canada aujourd’hui qu’elle ne l’a jamais été.53 Nous avons vu la science succomber aux dictats de la politique. Comme l’a fait remarquer un épidémiologiste inquiet, avec une évidente retenue : « il y aura des conséquences durables à mêler la partisanerie politique et la science dans la gestion d’une crise de santé publique ».54
Tant en médecine qu’en droit international des droits de l’homme, le principe du consentement volontaire et préalable en connaissance de cause est fondamental et inviolable. Pourtant, sans information adéquate, le consentement ne peut être éclairé. Le refus du consentement éclairé constitue une grave violation des droits de l’homme, comme l’établissent de multiples instruments du droit international des droits de l’homme. La coercition est également un déni de consentement éclairé. Les pénalités, les punitions et les menaces offrent le même type de « choix » que celui qui est proposé lors de la torture psychologique des détenus soumis à des interrogatoires abusifs. C’est une médecine étrange qui empêche les membres d’une famille de se réunir, les fidèles de communier, les travailleurs de travailler – qui crée du chômage et vise la capacité des personnes dissidentes à habiller, loger et nourrir leur famille. Les adultes « hésitants à se faire vacciner » sont traités comme des enfants, avec des médicaments qui leur sont imposés par un État paternaliste. Même si nous avions eu affaire à de véritables enfants, au Canada, nous étions censés avoir dépassé notre histoire de traitement abusif. Les mandats et les restrictions ont été excessifs, indiscriminés, redondants, autoritaires, arrogants et punitifs. Notre étrange médecine est le résultat de la politique de dépossession, qui a atteint un tel degré d’extrémisme que les gens seraient prêts à céder les droits sur leur système immunitaire à une société pharmaceutique géante ayant un dossier criminel.
Dans un tel environnement, le « refus du vaccin » est traité comme une trahison, une expression d’ « égoïsme » et une « menace pour la communauté ». Pourtant, un point de vue plus sobre et plus réfléchi mettrait en évidence le fait que « la vaccination obligatoire équivaut à une discrimination à l’encontre de caractéristiques biologiques saines et innées, ce qui va à l’encontre des normes éthiques établies et est également défaisable a priori ».55
L’analyse indépendante, rationnelle et critique qui recherche la vérité a été supplantée par la déférence envers l’autorité et sa « science » alternative : la science des politiciens, des technocrates, des médias et des avocats. Cette science alternative nous fait penser ce qui était auparavant inimaginable et faire ce qui était auparavant inacceptable : ne jamais mettre en quarantaine les personnes en bonne santé, ne jamais vacciner les personnes immunisées, ne jamais injecter de nouveaux traitements à des enfants qui n’en ont pas besoin;56 il ne faut jamais vacciner pendant une pandémie ; et il ne faut jamais essayer de nouveaux médicaments sur des femmes enceintes.57 En pensant l’impensable, en collaborant avec l’inimaginable et en soutenant l’insoutenable, les universitaires conspirent avec ceux qui exigent que nous affirmions l’indiscutable.
Les choses doivent changer, et elles doivent changer maintenant.
Notes
1 « Here’s what each Canadian province is doing to ‘flatten the curve’ of the novel coronavirus », Toronto Star, March 15, 2020; « Our window to flatten the COVID-19 curve is narrow, says Dr. Theresa Tam », The Canadian Press, March 15, 2020.
2 La définition originale de l’OMS d’une pandémie spécifiait des épidémies simultanées dans le monde entier qui étaient marquées par « un nombre énorme de décès et de maladies » ; cette définition a été modifiée juste avant la déclaration de la « pandémie » de grippe porcine de 2009, en supprimant les critères de gravité et de mortalité élevée. Voyez: Ron Law, « [Response] WHO and the pandemic flu ‘conspiracies’ », British Medical Journal, June 4, 2010, p. 340; Peter Doshi, « The Elusive Definition of Pandemic Influenza », Bulletin of the World Health Organization, 89, pp. 532–538.
3 À PROPOS LES TESTS PCR ET LA PRODUCTION DES « CAS » :
L’un des moyens par lesquels les chiffres ont été gonflés réside dans l’utilisation de procédures de test inappropriées et dans leur interprétation. Les résultats positifs obtenus à l’aide de la réaction en chaîne de la polymérase par transcription inverse (RT-PCR, ou simplement « tests PCR ») ont été signalés comme des « cas », un terme qui désigne un patient recevant des soins médicaux, alors que dans la plupart des cas, les personnes ne présentaient même pas de symptômes. De nombreux scientifiques ont critiqué l’utilisation des tests PCR, à commencer par le Dr Kary Mullis, qui a reçu le prix Nobel en 1993 pour avoir inventé le processus de test PCR, aujourd’hui largement utilisé pour diagnostiquer les infections à coronavirus. Le Dr Mullis est connu pour avoir contesté l’utilité des tests PCR : « Il s’agit simplement d’un processus utilisé pour produire une grande quantité de quelque chose à partir de quelque chose. Voilà ce que c’est. Il ne vous dit pas que vous êtes malade et il ne vous dit pas que la chose avec laquelle vous vous retrouvez va vraiment vous faire du mal ou quelque chose comme ça »—voyez: Patrick Howley, « Inventor of PCR Test Said Fauci ‘Doesn’t Know Anything’ and is Willing to Lie on Television », National File, March 15, 2021. L’Organisation mondiale de la santé a conseillé la prudence dans l’utilisation du test PCR, mettant en garde contre le risque d’augmentation des faux positifs et recommandant que le test PCR ne soit utilisé que comme « une aide au diagnostic »—voyez: « WHO Information Notice for Users 2020/05: Nucleic acid testing (NAT) technologies that use polymerase chain reaction (PCR) for detection of SARS-CoV-2 », World Health Organization, January 20, 2021.
La publication originale qui préconisait l’utilisation du test PCR pour le dépistage du SRAS-CoV-2 (le « document Corman-Drosten ») a été sévèrement critiquée par 22 scientifiques qui ont identifié 10 failles fatales dans le document, notamment sa publication précipitée après une seule journée d’examen par les pairs. L’article de Corman-Drosten, qui a influencé les politiques dans le monde entier, recommandait à l’origine d’utiliser 45 cycles d’amplification thermique d’échantillons prélevés par écouvillonnage pour détecter le SRAS-CoV-2. Or, une étude publiée a montré que même avec 35 cycles d’amplification, jusqu’à 97 % des résultats positifs des tests RT-PCR étaient faux (voyez: Rita Jaafar, Sarah Aherfi, Nathalie Wurtz, et al. « Correlation Between 3790 Quantitative Polymerase Chain Reaction–Positives Samples and Positive Cell Cultures, Including 1941 Severe Acute Respiratory Syndrome Coronavirus 2 Isolates », Clinical Infectious Diseases, 72(11), 2021). L’article de Corman-Drosten a depuis été soumis à trois étapes de correction. Voyez: Victor M. Corman, Christian Drosten, et al., « Detection of 2019 novel coronavirus (2019-nCoV) by real-time RT-PCR », Eurosurveillance, 25(3), 2020. Pour la revue critique de l’article de Corman-Drosten, voyez: Pieter Borger, Bobby Rajesh Malhotra, Michael Yeadon, et al., « External peer review of the RTPCR test to detect SARS-CoV-2 reveals 10 major scientific flaws at the molecular and methodological level: consequences for false positive results », Corman-Drosten Review Report, January 2021; also voyez: Peter Andrews, « A global team of experts has found 10 Fatal Flaws in the main test for Covid and is demanding it’s urgently axed. As they should », RT, December 1, 2020, and, Peter Andrews, « Flawed paper behind Covid-19 testing faces being retracted, after scientists expose its ten fatal problems », RT, December 9, 2020.
L’utilité pratique de l’utilisation du test PCR pour évaluer l’infectiosité a également été remise en question par diverses agences de santé publique. Les Centres américains de contrôle et de prévention des maladies (CDC) ont averti que « la détection de l’ARN viral peut ne pas indiquer la présence d’un virus infectieux ou que le 2019-nCoV est l’agent responsable des symptômes cliniques » (« CDC 2019-Novel Coronavirus (2019-nCoV) Real-Time RT-PCR Diagnostic Panel », CDC, July 7, 2021, p. 38). Le ministère de la Santé du gouvernement australien a averti que « les tests PCR ne peuvent pas faire la distinction entre un virus < vivant > et un ARN non infectieux » (« Novel coronavirus (COVID-19): Information for Clinicians », March 2020, p. 2). L’agence irlandaise spécialisée dans la surveillance des maladies transmissibles a fait écho à cette affirmation : « La PCR ne fait pas la distinction entre un virus viable et un ARN non infectieux » et a mis en garde contre les dangers des faux positifs—voyez page 10: « Guidance on the management of weak positive (high Ct value) PCR results in the setting of testing individuals for SARS-CoV-2 », HSE Health Protection Surveillance Centre (HPSC), July 7, 2021. « La RT-PCR détecte l’ARN, pas le virus infectieux » : c’est ce qui est indiqué au début d’une étude publiée, soutenue par l’Agence de la santé publique du Canada et son Laboratoire national de microbiologie—voyez: Jared Bullard, Kerry Dust, Duane Funk, James E Strong, et al., « Predicting Infectious Severe Acute Respiratory Syndrome Coronavirus 2 From Diagnostic Samples », Clinical Infectious Diseases, 71(10), November 15, 2020, pp. 2663–2666. Pour des mises en garde similaires, voyez: « Interpreting the results of Nucleic Acid Amplification testing (NAT; or PCR tests) for COVID-19 in the Respiratory Tract », BC Centre for Disease Control/BC Ministry of Health, April 30, 2020.
En novembre 2020 au Portugal, un verdict de la Cour d’appel de Lisbonne a statué qu’un résultat positif au test PCR ne pouvait pas prouver définitivement qu’une personne était infectée par le SRAS-CoV-2. En outre, la cour a cité des recherches publiées qui indiquaient qu’aux seuils de cycles élevés couramment utilisés, le taux de faux positifs pouvait atteindre 97 %. Voyez: Proc. 1783/20.7T8PDL.L1, Tribunal da Relação de Lisboa, November 11, 2020, et Peter Andrews, « Landmark legal ruling finds that Covid tests are not fit for purpose. So what do the MSM do? They ignore it », RT, November 27, 2020.
En 2007, dans un article paru dans The New York Times intitulé, « Faith in Quick Test Leads to Epidemic That Wasn’t », ce que l’on croyait être une épidémie de coqueluche dans le New Hampshire s’est avéré n’être qu’un simple rhume. Ce qui est instructif, c’est de savoir comment les responsables de la santé en sont venus à faire cette erreur qui a créé ce que l’article appelle une « pseudo-épidémie ». Au centre de cette pseudo-épidémie se trouvait la confiance dans les tests PCR ; les experts cités dans le journal les ont qualifiés de peu fiables et ont déclaré qu’ils ne devraient pas être utilisés. Le test PCR a été appliqué à une maladie dont les symptômes n’étaient pas distinctifs. Cette erreur a entraîné d’autres erreurs, qui n’ont pas été considérées comme telles : « Pourtant, disent les épidémiologistes, l’un des aspects les plus troublants de la pseudo-épidémie est que toutes les décisions semblaient tellement sensées à l’époque ». Les médecins ont testé toute personne qui toussait ou qui avait le nez qui coule, et les tests PCR ont donné des résultats faussement positifs pour la coqueluche. Voyez: Gina Kolata, « Faith in Quick Test Leads to Epidemic That Wasn’t », The New York Times, January 22, 2007.
En juillet 2021, les CDC ont annoncé qu’ « après le 31 décembre 2021, les CDC retireront la demande d’autorisation d’utilisation d’urgence (EUA) adressée à la Food and Drug Administration (FDA) des États-Unis pour le panel de diagnostic par RT-PCR en temps réel du coronavirus de niveau 2019 (2019-nCoV), le test introduit pour la première fois en février 2020 pour la détection du SRAS-CoV-2 uniquement », en partie à cause de l’incapacité du test à distinguer le SRAS-CoV-2 de la grippe saisonnière (« Lab Alert: Changes to CDC RT-PCR for SARS-CoV-2 Testing », CDC, July 21, 2021).
SUR LES STATISTIQUES DE DÉCÈS DUS AU COVID ET L’EXAGÉRATION DES MENACES :
Les rapports officiels sur le nombre de décès attribués au Covid se sont également révélés très controversés. Dans la plupart des pays, les « décès dus au Covid » incluent à la fois ceux qui sont morts avec le Covid et ceux qui sont spécifiquement morts à cause du Covid, produisant ainsi le plus grand nombre possible. Le 20 avril 2020, l’Organisation mondiale de la santé a publié son rapport sur les décès dus au Covid, « International Guidelines for Certification and Classification (Coding) of Covid-19 as Cause of Death ». L’OMS a conseillé aux autorités de santé publique que lorsque le Covid-19 est la cause « suspectée », « probable » ou même simplement « supposée » du décès, il doit toujours être enregistré dans les certificats de décès comme « cause sous-jacente du décès » (voyez pps. 3-7). Cela devait être fait même si le défunt souffrait de maladies chroniques graves. En effet, les comorbidités telles que le diabète, les maladies cardiaques, le cancer ou les infections respiratoires chroniques non Covid ne doivent être indiquées comme « cause contributive » que plus bas dans le certificat de décès. L’OMS a ajouté : « Appliquez toujours ces instructions, qu’elles puissent être considérées comme médicalement correctes ou non » (p. 8).
Au Québec, le premier ministre, François Legault, et le directeur de la santé publique, Horacio Arruda, ont publiquement admis que le nombre de décès dus au Covid au Québec était plus élevé qu’en Ontario, parce qu’au Québec, quelle que soit la cause réelle du décès, une fois qu’une personne avait été testée positive au Covid, le décès était attribué au Covid. Comme l’a expliqué le Dr Arruda, « Chaque fois qu’au Québec, quelqu’un meurt d’un cancer ou d’une autre maladie, s’il a le COVID-19, il sera compté comme COVID-19 »: Kelly Greig & Selena Ross, « Legault asks if Ontario’s under-counting COVID-19 deaths, drawing scientist’s ire », CTV News, October 29, 2020.
Ces pratiques, recommandées par l’OMS et largement suivies au niveau international, ont fait l’objet d’une contestation judiciaire réussie au Portugal. Le 15 mai 2021, une décision du Tribunal Administrativo de Círculo de Lisboa a établi que les décès vérifiés dus au SRAS-CoV-2 ne représentaient que 0,9 % de tous les décès dus au Covid déclarés, soit 152 décès au lieu des plus de 17 000 décès dus au Covid déclarés par l’État. Voyez: Mordechai Sones, « Lisbon court rules only 0.9% of ‘verified cases’ died of COVID, numbering 152, not 17,000 claimed », America’s Frontline Doctors, June 23, 2021; le jugement peut être consulté ici. En Italie, des questions ont également été soulevées concernant les données publiées par l’Institut national de la santé (Istituto superiore di Sanità) au sujet du taux de mortalité supposé lié au Covid ; selon une interprétation, seuls 2,9 % des décès enregistrés liés au Covid à partir de la fin février 2020 étaient dus au Covid en tant que tel ; ainsi, sur les 130 468 décès officiels liés au Covid, seuls 3 783 peuvent être attribués au Covid seul—voyez: Franco Bechis, « Gran pasticcio nel rapporto sui decessi. Per l’Iss gran parte dei morti non li ha causati il Covid », Il Tempo, October 21, 2021.
Une analyse empirique exceptionnellement détaillée des déclarations de santé publique et des reportages des médias au Canada a révélé un modèle constant de mauvaise orientation. Cette tendance se généralisait au reste de la population à partir de la situation des décès de personnes très âgées présentant des comorbidités (dont l’âge moyen dépassait la moyenne nationale de l’espérance de vie) et qui étaient principalement confinées dans des foyers de soins de longue durée. En avril 2021, près de 91 % de tous les décès liés au Covid enregistrés au Canada sont survenus dans des foyers de soins de longue durée pour personnes âgées. En imposant une approche « taille unique », on a donc appris aux Canadiens à craindre pour la sécurité de leurs enfants. Le Canada n’a connu qu’une seule vague de décès graves, soit la première vague de mars-mai 2020. La majorité de ces décès ont eu lieu dans des établissements étroitement contrôlés qui, dans bien des cas, étaient administrés par l’État. Les établissements de soins de longue durée et les maisons de retraite, ajoutés aux hôpitaux et aux prisons, représentaient ensemble 98,6 % de tous les décès dus au Covid ; ainsi, si 13 611 décès dus au Covid sont survenus dans ces milieux institutionnels étroitement contrôlés, seuls 178 décès ont eu lieu dans la communauté au sens large. Pourtant, ce qui était une crise institutionnelle s’est transformée en une crise sanitaire à l’échelle de la population. Un échec massif s’est produit du côté des gouvernements de la barrière institutionnelle, l’attention étant ensuite et délibérément redirigée vers le reste de la population – des personnes en bonne santé ont dû être enfermées chez elles, vraisemblablement pour sauver la vie de celles qui se trouvaient dans des maisons de retraite. Pour cela, et bien plus encore, voyez: Julius Ruechel, « The Lies Exposed by the Numbers: Fear, Misdirection, & Institutional Deaths (An Investigative Report) », May 28, 2021.
Une autre étude a révélé qu’il n’y avait « aucune augmentation extraordinaire de la mortalité annuelle ou saisonnière au Canada qui puisse être attribuée à une pandémie de Covid-19 » et que « plusieurs caractéristiques importantes » de la mortalité hebdomadaire toutes causes confondues au cours de la période Covid-19 « présentent une hétérogénéité anormale d’une province à l’autre », ce qui est « inconciliable avec le comportement connu des épidémies de maladies respiratoires virales ». Les auteurs de l’étude ont déclaré : « Nous concluons qu’une pandémie n’a pas eu lieu ». Voyez: Denis G. Rancourt, Marine Baudin, Jérémie Mercier, « Analysis of all-cause mortality by week in Canada 2010-2021, by province, age and sex: There was no COVID-19 pandemic, and there is strong evidence of response-caused deaths in the most elderly and in young males », August 6, 2021.
Au Québec, le public sait comment, lors de la « première vague », un nombre massif de décès est survenu dans les établissements de soins de longue durée et les maisons de retraite : 73 % de tous les décès sont survenus dans de tels établissements (CHSLD). Environ 92 % des personnes décédées entre le 25 février et le 11 juillet 2020 avaient 70 ans et plus, selon l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ). Il s’agissait du point culminant des décès revendiqués par Covid ; le niveau de mortalité que nous avons connu au cours de cette période ne s’est pas reproduit. Cependant, même ici, il y a lieu de douter des chiffres officiels. Compte tenu des conditions de vie dans les foyers, telles qu’elles ont été rapportées par les infirmières, les médecins et l’armée canadienne, un nombre indéterminé de résidents sont morts de faim, de déshydratation, de négligence et même de l’administration délibérée de morphine pour accélérer la mort – alors que tous ces décès ont été comptabilisés comme des « décès Covid ». Au Royaume-Uni, des rapports similaires ont fait état de l’administration de Midazolam, qui a été « associé à la dépression respiratoire et à l’arrêt respiratoire, en particulier lorsqu’il est utilisé pour la sédation », selon les avertissements publiés. Pour en savoir plus sur ces rapports, voyez: Levon Sevunts, « Military report on conditions in Quebec nursing homes details several flaws », Radio Canada International, May 27, 2020; Brig-Gen. F.G. Carpentier, « Observations sur les Centres D’hébergement de Soins Longues Durées de Montréal », 2nd Canadian Division and Joint Task Force (East), May 18, 2020; The Canadian Press, « ‘Systemic ageism’ to blame for CHSLD deaths during pandemic’s first wave, says expert », CTV News, November 1, 2021; The Canadian Press, « Officials blamed COVID-19 for Herron deaths, when some were due to hunger, thirst: witness », CTV News, September 14, 2021; The Canadian Press, « Health officials, Herron staff clashed as situation got worse, Quebec coroner hears », CTV News, September 16, 2021; The Canadian Press, « Doctors concerned about rise in dangerous medications in long-term care homes during pandemic », CTV News, December 3, 2020; Tu Thanh Ha, « Quebec nursing home often gave morphine rather than treat COVID-19 patients, inquest told », The Globe and Mail, June 16, 2021; Emily Mangiaracina, « ‘I had never seen deaths happen so quickly’: Quebec nursing home gave COVID patients morphine instead of virus treatments », LifeSite News, July 22, 2021; et malgré le titre trompeur qui adopte le point de vue d’un fonctionnaire responsable de l’instauration de l’utilisation de la morphine dans les maisons de retraite du Québec, voyez The Canadian Press, « No ‘euthanasia’ in Quebec care homes during COVID-19, expert tells coroner’s inquest », CTV News, November 2, 2021.
Des rapports similaires sur l’administration inappropriée ou douteuse de sédatifs tels que le Midazolam, qui ont accéléré la mort de résidents de maisons de retraite et d’établissements de soins, ont également été enregistrés à l’échelle internationale – voyez par exemple: Stephen Adams & Holly Bancroft, « Did care homes use powerful sedatives to speed Covid deaths? Number of prescriptions for the drug midazolam doubled during height of the pandemic », The Mail on Sunday, July 11, 2020.
4 Le Commandement des opérations interarmées du Canada a profité de la « pandémie » déclarée par l’OMS pour tester de nouvelles techniques de propagande sur des Canadiens peu méfiants, en utilisant des techniques similaires à celles utilisées pour la contre-insurrection en Afghanistan ; les Forces canadiennes ont également investi dans la formation des officiers des affaires publiques aux techniques de « modification du comportement »: David Pugliese, « Military leaders saw pandemic as unique opportunity to test propaganda on Canadians: report », National Post, September 27, 2021. Voyez aussi: Susan Delacourt, « ‘The nudge unit’: Ottawa’s behavioural-science team investigates how Canadians feel about vaccines, public health and who to trust », Toronto Star, February 21, 2021. Le sous-groupe des sciences du comportement (SPI-B) du groupe consultatif scientifique pour les urgences (SAGE) du gouvernement britannique a rédigé en mai 2020 un document conseillant les mesures à prendre pour accroître l’adhésion du public aux mesures de distanciation sociale. La promotion de la peur y était explicitement préconisée : « Le niveau perçu de menace personnelle doit être augmenté parmi ceux qui sont complaisants, en utilisant des messages émotionnels percutants. Pour être efficace, ce message doit également responsabiliser les gens en leur indiquant clairement les mesures qu’ils peuvent prendre pour réduire la menace » (souligné dans l’original)—voyez: SPI-B, « Options for increasing adherence to social distancing measures », SAGE, March 22, 2020; also see, « How SAGE and the UK media created fear in the British public », Evidence Not Fear, June 27, 2020. Sur la « doom loop » créée par les techniques de modification du comportement du gouvernement britannique – qui répandent dangereusement la peur alors que l’on sait qu’elle affaiblit le système immunitaire – et qui ont utilisé le public britannique pour des expériences psychologiques, voyez Gordon Rayner, « State of fear: how ministers ‘used covert tactics’ to keep scared public at home », The Telegraph, April 2, 2021, and Gary Sidley, « A year of fear », The Critic, March 23, 2021. Sidely décrit comment l’équipe Behavioural Insights Team (BIT) du gouvernement britannique a développé des stratégies visant à créer « des moyens peu coûteux et peu douloureux d’inciter les citoyens à adopter de nouvelles façons d’agir en allant à contre-courant de notre façon de penser et d’agir ». Plusieurs interventions de ce type ont été intégrées dans la campagne de messages Covid-19, notamment la peur (qui gonfle les niveaux de menace perçus), la honte (qui associe conformité et vertu) et la pression des pairs (qui dépeint les non-conformistes comme une minorité déviante) ». See also Laura Dodsworth, « Winter is coming, and so are the nudges », October 4, 2021.
5Sachant qu’ « une population effrayée est une population docile » (Sidley, fn. 4), les représentants de l’État et les médias encouragent la peur et justifient ainsi l’accumulation et la restriction des libertés civiles et la négation des principaux droits de l’homme. Le résultat démontrable de la promotion prolongée et coordonnée de la peur est une psychose de masse émergente, qui inocule à ceux qui en souffrent le questionnement rationnel et le scepticisme normal. Pour certains psychiatres, la véritable crise de santé publique de cette période a été l’ampleur de la psychose délirante de masse, un indicateur du mal fait à la santé mentale au nom du « contrôle du Covid ». Ce qu’une psychose alimentée par un sentiment durable de danger omniprésent a engendré, c’est une culture du contrôle, ou une gestion autoritaire du risque qui détourne la responsabilité du virus (et du fait que l’État ne peut pas contrôler sa propagation) et la dirige vers le comportement d’autres personnes « indisciplinées », fomentant ainsi des divisions et une hostilité entre les personnes et les groupes. Aux États-Unis, ces divisions ont été mises au service d’une partisanerie exacerbée. Dans un tel contexte, la vérité a été remplacée par l’autorité : les gens se tournent vers les autorités pour être guidés, plutôt que de rechercher la connaissance de manière individuelle, indépendante et critique. Tout en mettant l’accent sur les « preuves scientifiques », la tendance dans cette culture du contrôle des masses est de s’éloigner des preuves réelles, et les mandats motivés par la peur persistent. Pour en savoir plus sur ces points, voyez: Philipp Bagus, José Antonio Peña-Ramos, & Antonio Sánchez-Bayón, « COVID-19 and the Political Economy of Mass Hysteria », International Journal of Environmental Research and Public Health, 18(1376), 2021; S.G. Cheah, « Psychiatrist: Americans Are Suffering From ‘Mass Delusional Psychosis’ because of Covid-19 », Evie, December 22, 2020; « Are We Experiencing a Mass Psychosis? » The Pulse, August 17, 2021; et, Emma Green, « The Liberals Who Can’t Quit Lockdown », The Atlantic, May 4, 2021.
Les appels à la peur se sont également avérés très efficaces en Amérique du Nord et en Europe pour promouvoir l’adoption des « vaccins » (même si la peur peut également miner l’efficacité des traitements par injection). Les psychologues ont constaté que « les analyses de modération basées sur les théories de l’appel à la peur ont montré que l’efficacité des appels à la peur augmentait lorsque le message comprenait des déclarations d’efficacité, décrivait une susceptibilité et une gravité élevées, recommandait des comportements uniques (par opposition à des comportements répétés) et ciblait des publics comprenant un pourcentage plus élevé de femmes destinataires du message. Dans l’ensemble, nous concluons que (a) les appels à la peur sont efficaces pour influencer positivement l’attitude, les intentions et les comportements, (b) il y a très peu de circonstances dans lesquelles ils ne sont pas efficaces, et (c) il n’y a pas de circonstances identifiées dans lesquelles ils se retournent contre eux et conduisent à des résultats indésirables »: Melanie B. Tannenbaum, Justin Hepler, & Rick S. Zimmerman, et al., « Appealing to fear: A Meta-Analysis of Fear Appeal Effectiveness and Theories », Psychological Bulletin, 141(6), 2015, pp. 1178–1204. Dans le bulletin de l’OMS, des scientifiques ont mis en garde en 2011 contre la création de « pandémies de la peur » et d’une « culture de la peur » causée par les craintes pour la santé liées aux virus, ce qui conduit à la réflexion sur le pire des cas et à des réponses disproportionnées qui causent des dommages. En examinant les précédentes « pandémies de la peur », ils ont noté : « les affirmations exagérées d’une grave menace pour la santé publique provenaient principalement de la défense de la maladie par les experts de la grippe. Sur le marché hautement concurrentiel de la gouvernance de la santé, la lutte pour l’attention, les budgets et les subventions est féroce. L’industrie pharmaceutique et les médias n’ont fait que réagir à cette aubaine bienvenue. Nous avons donc besoin de moins, et non de plus, de plans ou de définitions de ‘préparation à la pandémie’. La planification verticale de la grippe face à des catastrophes spéculatives est une recette pour un gaspillage répété des ressources et des peurs sanitaires, induites par des experts de la grippe ayant des intérêts directs dans l’exagération. Il n’y a aucune raison de s’attendre à ce qu’une pandémie à venir soit pire que les pandémies bénignes de 1957 ou 1968, aucune raison de frapper de manière préventive, aucune raison de croire qu’une réponse proportionnelle et équilibrée mettrait des vies en danger »—voyez: Luc Bonneux & Wim Van Damme, « Health is more than influenza », Bulletin of the World Health Organization, 89, 2011, pp.539–540.
En outre, la peur peut également produire des effets immunologiques négatifs. La peur excessive et prolongée, dont a souffert une grande partie de la population au cours des 19 derniers mois, peut causer de graves dommages à la santé physique des personnes et endommager leur cerveau—voyez: Baycrest Centre for Geriatric Care, « Chronic Stress, Anxiety can Damage the Brain, Increase Risk of Major Psychiatric Disorders », ScienceDaily, January 21, 2016, et Debra Fulghum Bruce, « How Worrying Affects the Body », WebMD, September, 2020. Selon une étude publiée par une équipe de chercheurs de l’Université de Nottingham : « Il est bien connu que lorsque des états d’humeur négatifs persistent dans le temps, ils entraînent un dérèglement des systèmes physiologiques impliqués dans la régulation du système immunitaire. Ainsi, il existe un potentiel significatif pour que le préjudice psychologique infligé par la pandémie se traduise par un préjudice physique. Il pourrait s’agir d’une sensibilité accrue au virus, d’une aggravation de la situation en cas d’infection, voire d’une moins bonne réaction aux vaccinations à l’avenir »—voyez: Ru Jia, Kieran Ayling, & Trudie Chalder, et al., « Mental health in the UK during the COVID-19 pandemic: cross-sectional analyses from a community cohort study », BMJ Open, 10(9); Rosa Silverman, « What a year of lockdown has done to our immunity – and how to strengthen it », The Telegraph, February 24, 2021; Shaoni Bhattacharya, « Brain study links negative emotions and lowered immunity », New Scientist, September 2, 2003; APA, « Stress Weakens the Immune System », American Pyschological Association, February 23, 2006; et, Suzanne C. Segerstrom & Gregory E. Miller, « Psychological Stress and the Human Immune System: A Meta-Analytic Study of 30 Years of Inquiry », Psychological Bulletin, 130(4), 2004, pp. 601–630.
Pour une compréhension plus conceptuelle et philosophique de la peur dans le contexte contemporain, il est recommandé de lire les ouvrages suivants: Giorgio Agamben, « What is Fear? » Old News, October 26, 2020, et Gustavo Esteva, « Uses of Fear », D. Alan Dean, March 28, 2020.
6 À PROPOS DES FERMETURES:
Les recherches scientifiques publiées ont trouvé peu de preuves, voire aucune, pour soutenir l’idée que les lockdowns réduisaient la mortalité. Au contraire, les taux de mortalité tendaient à être déterminés davantage par la plus grande proportion de citoyens âgés, l’environnement et la prévalence des maladies métaboliques—voyez: Quentin De Larochelambert & Andy Marc, et al., « Covid-19 Mortality: A Matter of Vulnerability Among Nations Facing Limited Margins of Adaptation », Frontiers in Public Health, 8, 2020. Une autre étude a conclu qu’ « il est devenu clair qu’un confinement dur ne protège pas les personnes âgées et fragiles vivant dans des maisons de soins, une population que le confinement a été conçu pour protéger. Il ne diminue pas non plus la mortalité due au COVID-19, ce qui est évident lorsqu’on compare l’expérience du Royaume-Uni à celle d’autres pays européens »—voyez: Johan Giesecke, « The Invisible Pandemic », The Lancet, 395(10238), 2020. Une étude transnationale a indiqué que « l’examen de l’intensité du verrouillage et du nombre de décès cumulés attribués au Covid-19 dans les différentes juridictions ne montre aucune relation évidente », ajoutant que « l’examen de plus de 100 études sur le Covid-19 révèle que nombre d’entre elles reposent sur des hypothèses erronées qui surestiment les avantages et sous-estiment les coûts du verrouillage », et elle a réaffirmé que « le nombre cumulatif inconditionnel de décès par million dus au Covid-19 n’est pas corrélé négativement avec la rigueur du verrouillage dans les différents pays »—voyez: Douglas W. Allen, « Covid-19 Lockdown Cost/Benefits: A Critical Assessment of the Literature », International Journal of the Economics of Business, 2021. Une autre étude, qui a mesuré et comparé les taux de mortalité hebdomadaires de 24 pays européens, n’a trouvé aucune association claire entre les politiques de confinement et les taux de mortalité: Christian Bjørnskov, « Did Lockdown Work? An Economist’s Cross-Country Comparison », Social Science Research Network (SSRN), August 2, 2020. Une étude médicale a conclu que « la fermeture rapide des frontières, le verrouillage complet et le dépistage à grande échelle n’étaient pas associés à la mortalité due au COVID-19 par million de personnes » et que « l’obésité, l’âge avancé et un PIB par habitant plus élevé sont associés à une augmentation du nombre de cas et de la mortalité au niveau national »—voyez: Rabail Chaudhry & George Dranitsaris, et al., « A country level analysis measuring the impact of government actions, country preparedness and socioeconomic factors on COVID-19 mortality and related health outcomes », EclinicialMedicine, 25(100464), 2020. Dans le cas critique de l’Italie, des recherches publiées ont montré que les restrictions échelonnées n’ont pas seulement échoué à réduire la propagation de l’infection, mais que ces mesures auraient même pu être contre-productives pour limiter la reproduction du virus: Maurizio Rainisio, « The tiered restrictions enforced in November 2020 did not impact the epidemiology of the second wave of COVID-19 in Italy », medRxiv, September 13, 2021.
À PROPOS DES MASQUES:
Les masques et les mandats régissant le port de masques sont probablement parmi les tout derniers à disparaître. Pourtant, dès le départ, aucune preuve scientifique concluante n’est venue étayer l’idée que les masques pourraient un jour réduire de manière significative la transmission ou l’infection, et les responsables de la santé publique qui soutenaient le port du masque avaient, les semaines précédentes, nié son utilité. Les États ont pris ce revirement et l’ont transformé en décrets, avec des amendes imposées pour le non port du masque ; dans certains pays, l’arrestation est possible. Le masquage répand aussi publiquement la peur de l’infection et intensifie les appels à une gestion accrue des risques. Il existe également des preuves scientifiques qui montrent les différents préjudices causés par le masquage prolongé. Au Québec, des millions de masques ont dû être rappelés en raison de leur incorporation de substances cancérigènes et autres substances toxiques connues. Voyez: Kai Kisielinski, Paul Giboni, &Andreas Prescher, et al., « Is a Mask That Covers the Mouth and Nose Free from Undesirable Side Effects in Everyday Use and Free of Potential Hazards? » International Journal of Environmental Research and Public Health, 18(8), 4344, 2021; LifeSiteNews Staff, « 47 studies confirm ineffectiveness of masks for COVID and 32 more confirm their negative health effects », LifeSite News, July 23, 2021; Shane Neilson, « The Surgical Mask is a Bad Fit for Risk Reduction », Canadian Medical Association Journal (CMAJ), 188(8), 2016, pp. 606–607; Antonio I. Lazzarino, et al., « Face masks for the public during the covid-19 crisis », BMJ, 369(1435), 2020; Jingyi Xiao, Eunice Y. C. Shiu, & Huizhi Gao, et al., « Nonpharmaceutical Measures for Pandemic Influenza in Nonhealthcare Settings—Personal Protective and Environmental Measures », Emerging Infectious Diseases, 26(5), 2020; Michael Klompas, Charles A. Morris, & Julia Sinclair, et al., « Universal Masking in Hospitals in the Covid-19 Era », New England Journal of Medicine, 382, 2020; Anna Balazy, Mika Toivola, & Atin Adhikari, et al., « Do N95 respirators provide 95% protection level against airborne viruses, and how adequate are surgical masks? » American Journal of Infection Control (AJIC), 34(2), 2006, pp. 51–57; Youlin Long, Tengyue Hu, & Liqin Liu, et al., « Effectiveness of N95 respirators versus surgical masks against influenza: A systematic review and meta-analysis », Journal of Evidence-Based Medicine, 13(2), 2020, pp. 93–101; Angel N. Desai & Preeti Mehrotra, « Medical Masks », Journal of the American Medical Association (JAMA), 323(15), 2020, pp. 1517–1518; ECDC, « Using face masks in the community: Effectiveness in reducing transmission of COVID-19 », European Centre for Disease Prevention and Control, February 15, 2021; Heow Pueh Lee & De Yun Wang, « Objective Assessment of Increase in Breathing Resistance of N95 Respirators on Human Subjects », The Annals of Occupational Hygiene, 55(8), 2011, pp. 917–921; Cong Liu, Guojian Li, & Yuhang He, et al., « Effects of wearing masks on human health and comfort during the COVID-19 pandemic », Earth and Environmental Science, 531, 2020; Richard Besser & Baruch Fischhoff, « Rapid Expert Consultation on the Effectiveness of Fabric Masks for the COVID-19 Pandemic », The National Academies of Science, Engineering, Medicine, April 8, 2020; Robert C.Hughes, Sunil S.Bhopal, & MarkTomlinson, « Making pre-school children wear masks is bad public health », Public Health in Practice, 2, 2021; Tom Jefferson, Chris B Del Mar, & Liz Dooley, et al., « Physical interventions to interrupt or reduce the spread of respiratory viruses », Cochrane Library, November 20, 2020; WCH, « Face masks – the risks vs benefits for children », World Council for Health, October 2, 2021; Damian D. Guerra & Daniel J. Guerra, « Mask mandate and use efficacy in state-level COVID-19 containment », International Research Journal of Public Health, 5, 2021; Arjun Walia, « Masks Do ‘More Damage to the Children’ than COVID: Belgian Academy For Medicine », The Pulse, October 11, 2021; Tom Jefferson & Carl Heneghan, « Masking lack of evidence with politics », The Centre for Evidence-Based Medicine, July 23, 2020; SPR, « Are Face Masks Effective? The Evidence », Swiss Policy Research, October 2021; Henning Bundgaard & Johan Skov Bundgaard, et al., « Effectiveness of Adding a Mask Recommendation to Other Public Health Measures to Prevent SARS-CoV-2 Infection in Danish Mask Wearers », Annals of Internal Medicine, 174(3), 2021, pp. 335–343; Kiva A. Fisher, Mark W. Tenforde, & Leora R. Feldstein, et al. « Community and Close Contact Exposures Associated with COVID-19 Among Symptomatic Adults ≥18 Years in 11 Outpatient Health Care Facilities — United States, July 2020 », Morbidity and Mortality Weekly Report, 69(36), 2020, pp. 1258–1264; Lillian Roy, « After recalling graphene-coated masks out of safety concerns, Health Canada says some models can come back on the market », CTV News, July 14, 2021; Gabrielle Fahmy & Selena Ross, « Montreal transit workers the latest to learn they’ve been wearing potentially toxic masks », CTV News, March 29, 2021; The Canadian Press, « Quebec’s education union wants to close down establishments where recalled masks were distributed », CTV News, March 28, 2021; Selena Ross, « ‘I just now feel a bit betrayed’: Quebec teachers and parents respond after potentially toxic masks pulled », CTV News, March 26, 2021. Pour la compréhension du masquage par un philosophe, consultez Giorgio Agamben, « The Face and the Mask », Old News, October 11, 2020.
7 David Cayley, « The Case against Vaccine Passports », First Things, September 16, 2021; Giorgio Agamben, « Bare Life and the Vaccine », D. Alan Dean, April 16, 2020; Lisa Bildy, « Trudeau’s vaccine passports are an affront to liberty », Justice Centre for Constitutional Freedoms, August 15, 2021; Douglas Farrow, « An Open Letter on Coercive Mandates and Vaccine Passports », Crisis Magazine, August 30, 2021; Claus Rinner, Laurent Leduc, & Jan Vrbik, et al., « No, COVID-19 vaccine passports and mandatory vaccination do not ‘protect the health and safety of Canadians’ », Toronto Sun, August 24, 2021; Aaron Rock, « 25 reasons to ban vaccine passports », LifeSite News, August 31, 2021; Anthony Furey, « Why vaccine passports make things worse », National Post, September 7, 2021; Jon Miltimore, « Harvard Epidemiologist Says the Case for COVID Vaccine Passports Was Just Demolished », FEE Stories, August 30, 2021; Ann Cavoukian, « Vaccine passports to create ‘appalling’ level of surveillance tracking: Former Ontario privacy watchdog », BNN Bloomberg; Isaac Teo, « Vaccine Passports Will Create a ‘Global Digital Infrastructure of Surveillance’: Former Ontario Privacy Commissioner », The Epoch Times, October 20, 2021; OPCC, « Privacy and COVID-19 Vaccine Passports: Joint Statement by Federal, Provincial and Territorial Privacy Commissioners », Office of the Privacy Commissioner of Canada, May 19, 2021; Jeremy Loffredo & Max Blumenthal, « Public health or private wealth? How digital vaccine passports pave way for unprecedented surveillance capitalism », The GrayZone, October 19, 2021; The Canadian Press, « Debate on vaccine passports would expose Quebecers to conspiracy theories: Legault », CTV News, August 12, 2021; Daniel J. Rowe, « ‘We have to confront our clients’: Quebec bars and restaurants struggling with COVID-19 vaccine passport rollout », CTV News, September 24, 2021.
8 Dans presque toutes les provinces du Canada, les professeurs, étudiants et employés permanents et à temps partiel risquent d’être expulsés et de perdre leur emploi s’ils refusent de se conformer à la demande de divulgation de leur statut médical privé et personnel ; d’autres ont explicitement refusé la vaccination obligatoire, tandis que d’autres encore ont rejeté les tests discriminatoires afin de conserver leur emploi. Voyez: Dr. Byram Bridle, « An Open Letter to the President of the University of Guelph », September 17, 2021; Dr. Michael Palmer, et al., « Open letter to UW officials: Repeal the COVID vaccination and testing mandates », August 26, 2021, voyez aussi « Requests to Repeal UW’s Mandatory Vaccination and Testing Policy »; CCCA, « Ethics professor threatened with dismissal for refusing vaccine », Canadian Covid Care Alliance, also Arjun Walia, « Canadian Ethics Professor Dismissed For Refusing COVID Vaccine: A Powerful Message », The Pulse, September 8, 2021; Justice Centre for Constitutional Freedoms, « University Fires Surgeon Who Voiced Safety Concerns About COVID Vaccines for Kids », The Defender, June 23, 2021. Non seulement de nombreux syndicats de professeurs n’ont pas soutenu leurs collègues qui risquaient d’être licenciés en raison d’un changement brusque de leurs conditions d’emploi, mais les syndicats eux-mêmes ont fait pression pour obtenir des mandats. Au sujet de l’interdiction de voyager à l’intérieur du pays, qui empêche les Canadiens non vaccinés d’avoir accès aux moyens de transport à l’intérieur du pays et de quitter le pays par les moyens normaux, voyez: Justin Trudeau, « Prime Minister announces mandatory vaccination for the federal workforce and federally regulated transportation sectors », Prime Minister of Canada, October 6, 2021.
9 Voir notamment, « Division III: Public Health Emergency » (articles 118–130) of the Public Health Act (Bill 36, 2001, chapter 60), Second Session of the 36th Legislature, National Assembly of Quebec, 2001.
10 Pour la liste complète des mesures d’urgence du Québec, voir: Measures adopted by Orders in Council and Ministerial Orders in the context of the COVID-19 pandemic (Orders in Council and Ministerial Orders related to COVID-19), Gouvernement du Québec,
11 En effet, le gouvernement du Québec est allé jusqu’à admettre publiquement que l’état d’urgence n’est pas utilisé en raison d’une « urgence de santé publique », mais comme un outil politique permettant l’ingérence dans les négociations collectives. Le premier ministre du Québec, François Legault, a déclaré le jeudi 18 novembre : « En ce moment, nous payons 4 $ de plus l’heure (pour le personnel) parce qu’il y a une pénurie de personnes travaillant dans les établissements de santé. Pour faire cela, ce qui n’est pas prévu dans la convention collective, nous sommes obligés d’utiliser l’état d’urgence. Nous avons besoin de l’état d’urgence pour payer des primes et nous avons encore besoin de ces primes pour que davantage de personnes travaillent dans les établissements de santé » (c’est nous qui soulignons). Les journalistes ont également noté que « Legault n’a fait aucune référence aux partis d’opposition de la province, qui demandent depuis des semaines la levée de l’état d’urgence afin de débattre des décisions du gouvernement de manière démocratique. Il n’a pas non plus parlé des experts juridiques et des spécialistes des droits qui se demandent pourquoi les mesures d’urgence restent en vigueur ». Ces observations font état du fait que le gouvernement du Québec n’a pas réussi à expliquer ou à démontrer la nécessité du maintien de l’état d’urgence – cf. The Canadian Press, « Quebec’s state of emergency will remain in effect until start of 2022 », Montreal Gazette, November 19, 2021. Sur le concept de gouvernement par « état d’urgence » (ou état d’exception), et les conséquences d’un tel gouvernement au Canada, voir ce qui suit: David Cayley, « Pandemic Revelations », December 4, 2020; « Coronavirus and philosophers: M. Foucault, G. Agamben, S. Benvenuto », European Journal of Psychoanalysis; Giorgio Agamben, « The State of Exception Provoked by an Unmotivated Emergency », Praxis, February 26, 2020; Giorgio Agamben, « The Coronavirus and the State of Exception », Autonomies, March 3, 2020; Giorgio Agamben, « Contagion », Write.as, March 11, 2020; Giorgio Agamben, « Reflections on the Plague », Enough 14, April 7, 2020; Giorgio Agamben, « Social Distancing », Ill Will, April 9, 2020; Giorgio Agamben, « A Question », An und für sich, April 15, 2020; Giorgio Agamben, « New Reflections », D. Alan Dean, April 22, 2020; Giorgio Agamben, « Medicine as Religion », An und für sich, May 2, 2020; Giorgio Agamben, « Biosecurity and Politics », D. Alan Dean, May 11, 2020; Giorgio Agamben, « State of Exception and State of Emergency », Old News, July 30, 2020; Giorgio Agamben, « When the House Burns », Architects for Social Housing, October 15, 2020; Giorgio Agamben, « Some Data », Old News, November 2, 2020; Giorgio Agamben, « War and Peace », Ill Will, February 24, 2021.
12 Virat Agrawal, Jonathan H. Cantor, Neeraj Sood, & Christopher M. Whaley, « The Impact of the Covid-19 Pandemic and Policy Responses on Excess Mortality », National Bureau of Economic Research, Working Paper 28930, June, 2021; AIER Staff, « Lockdowns Do Not Control the Coronavirus: The Evidence », American Institute for Economic Research, December 19, 2020; Greg Ip, « New Thinking on Covid Lockdowns: They’re Overly Blunt and Costly », Wall Street Journal, August 24, 2020.
13 The Canadian Press, « ‘We’ll be living with overflow for a few months,’ says minister Dube regarding Quebec emergency rooms », CTV News, July 5, 2021; Adam Kovac, « Many Quebec ERs stretched to capacity even as COVID numbers shrink », CTV News, June 16, 2021. La croissance explosive des visites aux urgences pour des maladies non covidiennes, en raison des retards de traitement, se produit également aux États-Unis : « À l’exception des points chauds initiaux comme la ville de New York, de nombreuses urgences à travers les États-Unis étaient souvent sinistrement vides au printemps 2020. Terrifiés à l’idée de contracter le COVID-19, les personnes atteintes d’autres maladies ont fait de leur mieux pour éviter les hôpitaux. Selon l’Epic Health Research Network, les visites aux services d’urgence ont chuté de moitié par rapport à leur niveau normal et n’ont pas complètement rebondi avant l’été 2021. Mais maintenant, ils sont trop pleins. Même dans les régions du pays où le COVID-19 ne submerge pas le système de santé, les patients se présentent aux urgences plus malades qu’avant la pandémie, leurs maladies étant plus avancées et nécessitant des soins plus compliqués »: Kate Wells, « ERs are now swamped with seriously ill patients — but many don’t even have COVID », NPR, October 26, 2021.
14 Le directeur exécutif de la Coalition québécoise contre le cancer aurait déclaré : « Ce qui nous attend, c’est une autre pandémie » ; le Dr Neil Fleshner, titulaire d’une chaire d’urologie à l’Université de Toronto : « Je crois que les patients atteints de cancer au Canada… sont rendus fatals, en phase terminale ou incurables, à cause de ce qui s’est passé »: Tom Blackwell, « Pandemic-related cuts in cancer screening, surgery have doctors worried more people will die », National Post, April 13, 2021.
15 StatCan, « Disruptions to cancer screening may lead to increases in cancer rates and deaths », Statistics Canada, March 11, 2021.
16 Stephane Giroux & Luca Caruso-Moro, « Montreal records increase in opioid deaths in pandemic year as national fatalities skyrocket », CTV News, June 25, 2021; Health Canada, « Opioid- and Stimulant-related Harms in Canada », Government of Canada, September, 2021.
17 Becky Robertson, « Way more young people in Ontario died from effects of lockdown than of Covid itself », BlogTO, July, 2021; Nadine Yousif, « ‘Very, very concerning’: Pandemic taking heavy toll on children’s mental health, Sick Kids study shows », Toronto Star, July 8, 2021; and, Denette Wilford, « More young Canadians died from ‘unintentional side effects’ of the pandemic, not COVID », Toronto Sun, July 13, 2021.
18 « Provisional death counts and excess mortality, January 2020 to April 2021 », Statistics Canada, July 12, 2021.
19 Simran Kalkat, Julie Yixia Cai, & Shawn Fremstad, « Over 3.8 Million Young Adults Found Not Working or in School in Early 2021 », Center for Economic and Policy Research (CEPR), June 23, 2021.
20 Anne C. Gadermann, Kimberly C. Thomson, Chris G. Richardson, et al., « Examining the Impacts of the COVID-19 Pandemic on Family Mental Health in Canada: Findings from a National Cross-Sectional Study », BMJ Open, 2021.
21 Le professeur Douglas Allen, économiste à l’Université Simon Fraser, a conclu que les lockdowns étaient probablement le plus grand échec politique du Canada en temps de paix, un échec qui a également augmenté la surmortalité – voir: Douglas W. Allen, « Covid Lockdown Cost/Benefits: A Critical Assessment of the Literature »; HillNotes, « Impacts of COVID-19 on Employment in Canada by Sector », Library of Parliament, June 25, 2020.
22 Matt Gilmour, « Number of homeless Montrealers doubled in pandemic; Plante floats new approach on campaign trail », CTV News, October 11, 2021.
23 Tristin Hopper, « What 16 months of COVID lockdowns have cost us », National Post, July 28, 2021; Nicole Gibillini, « Up to 225,000 Canadian firms could close because of COVID: CFIB CEO », BNN Bloomberg, November 11, 2020; The Canadian Press, « Canada has slipped into recession due to COVID-19, C.D. Howe council says », Global News, May 1, 2020.
24 Zara Liaqat, « Why COVID-19 is an inequality virus », Policy Options Politiques, April 30, 2021. Nous constatons que le « virus » n’a pas le pouvoir d’engendrer des inégalités ; cette crise ne porte que l’empreinte des mains lourdes de l’État et des grandes entreprises transnationales.
25 Government of Canada: Covid-19 daily epidemiology update.
26 Cathrine Axfors & John P.A. Ioannidis, « Infection fatality rate of COVID-19 in community-dwelling populations with emphasis on the elderly: An overview », medRxiv, July 13, 2021; John P.A. Ioannidis, « Infection fatality rate of COVID-19 inferred from seroprevalence data », Bulletin of the World Health Organization, October 14, 2020; Andrew T. Levin, William P. Hanage, & Nana Owusu-Boaitey, et al., « Assessing the Age Specificity of Infection Fatality Rates for COVID-19: Systematic Review, Meta-Analysis, and Public Policy Implications », European Journal of Epidemiology, 35, 2020, pp. 1123–1138; Dr. Jay Bhattacharya, MD, PhD, de la faculté de médecine de l’université de Stanford, apparaissant dans une conversation du réseau JAMA (The Journal of the American Medical Association) aux côtés de Mark Lipsitch, DPhil and Dr. Howard Bauchner; Dominick Mastrangelo, « Stanford doctor: Coronavirus fatality rate for people under 45 ‘almost 0%’ », Washington Examiner, July 2, 2020.
27 UCL, « Symptoms of Covid-19 are a poor marker of infection », UCL News, October 8, 2020, and Irene Petersen & Andrew Phillips, « Three Quarters of People with SARS-CoV-2 Infection are Asymptomatic: Analysis of English Household Survey Data », Clinical Epidemiology, 12, 2020, pp. 1039‒1043.
28 La Direction norvégienne de la santé et l’Institut national de la santé publique (NIPH) via : Bureau du Premier ministre, « Norge går over til en normal hverdag med økt beredskap », Regjeringen, September 24, 2021. Au Royaume-Uni, Jo Churchill, alors sous-secrétaire d’État parlementaire au ministère de la Santé et des Soins sociaux, a déclaré qu’ « au 15 juillet [2021], le groupe de modélisation de Public Health England, avec l’unité Biostats du MRC, a estimé que le taux de mortalité global lié à l’infection était d’environ 0,096 %”: « Coronavirus: Death—Question for Department of Health and Social Care », UK Parliament, July 12, 2021; le dernier point est lié au fait que, selon certaines estimations, le Covid est moins mortel que la grippe annuelle—voir: Simon Thornley, « The covid-19 elimination debate needs correct data », BMJ, 371(3883), November 8, 2020.
29 Réagissant à la nouvelle qu’une femme est décédée des suites d’une coagulation sanguine causée par l’injectable d’AstraZeneca (AstraZeneca a depuis été retiré du marché au Canada), le premier ministre du Québec, François Legault, a déclaré ce qui suit : « Je suis très triste de savoir qu’une femme de 54 ans en bonne forme physique…. est morte parce qu’elle a été vaccinée. Malheureusement ces cas arrivent…. je pense que les gens vont continuer à se faire vacciner. C’est très malheureux et nous en sommes tristes, mais malheureusement, c’est le prix à payer pour la vaccination » (c’est nous qui soulignons): Amy Lift & Luca Caruso-Moro, « Experts worry AstraZeneca death will deter others from getting vaccinated », CTV News, April 27, 2021. La mort par « vaccination » était acceptée comme « le prix à payer », tandis que même un seul décès dû au virus était condamné comme « un décès de trop »—voir: Franca Mignacca, « Quebec children can enjoy Halloween this year — but with some conditions », CBC News, October 15, 2020, Kalina Laframboise, « Quebec mulls stricter COVID-19 measures but decision will be made next week, Legault says », CTV News, December 11, 2020.
30 Voir cette étude qui « a démontré que l’immunité naturelle confère une protection plus durable et plus forte contre l’infection, la maladie symptomatique et l’hospitalisation causées par la variante Delta du SRAS-CoV-2, par rapport à l’immunité induite par le vaccin à deux doses BNT162b2 »: Sivan Gazit, Roei Shlezinger, & Galit Perez, et al., « Comparing SARS-CoV-2 natural immunity to vaccine-induced immunity: reinfections versus breakthrough infections », medRxiv, August 25, 2021; plus, Jennifer Block, « Vaccinating people who have had covid-19: why doesn’t natural immunity count in the US? » BMJ, 374(2101), 2021. Une étude menée à Vancouver a montré que « plus de 90 % des adultes non infectés présentaient une réactivité des anticorps contre la protéine de piquet, le domaine de liaison au récepteur (RBD), le domaine N-terminal (NTD) ou la protéine de la nucléocapside (N) du SRAS-CoV-2 »: Abdelilah Majdoubi, Christina Michalski, & Sarah E. O’Connell, et al., « A majority of uninfected adults show preexisting antibody reactivity against SARS-CoV-2 », JCI Insight, 6(8), 2021. Cette recherche fait écho à ce qui a été publié à l’été 2020 par le prestigieux Institut Karolinska de Suède, qui a montré que « de nombreuses personnes présentant un COVID-19 léger ou asymptomatique démontrent ce qu’on appelle une immunité médiée par les cellules T contre le nouveau coronavirus, même si elles n’ont pas été testées positivement pour les anticorps….ce qui signifie que l’immunité publique est probablement plus élevée que ce que les tests d’anticorps suggèrent »: « Immunity to COVID-19 is probably higher than tests have shown », Karolinska Institutet, August 18, 2020; voir aussi, Takuya Sekine, André Perez-Potti, & Olga Rivera-Ballesteros, et al., « Robust T Cell Immunity in Convalescent Individuals with Asymptomatic or Mild COVID-19 », Cell, 183(1), 2020, pp. 158–168.
31 Jeremy Loffredo, « We’re Not in a ‘Pandemic of the Unvaccinated,’ Peter Doshi Explains During COVID Panel », The Defender, November 5, 2021. De même que Peter Doshi a critiqué la redéfinition du terme « vaccin » pour y inclure les traitements, l’expression descriptive « thérapie génique innovante » provient de ses concepteurs – voir: Grant A. Brown, « Can We Really Inject Our Way Out of This Pandemic? Part Two of a Special Series », C2C Journal, September 22, 2021. Ce point a été renforcé par Stefan Oelrich, président de la division pharmaceutique de Bayer, qui a expliqué que les thérapies cellulaires et géniques ont été présentées au public comme des « vaccins », afin de les rendre plus acceptables: Jack Bingham, « Bayer executive: mRNA shots are ‘gene therapy’ marketed as ‘vaccines’ to gain public trust », LifeSite News, November 10, 2021.
32 En ce qui concerne la sécurité annoncée du produit Pfizer, voir le compte rendu accablant du lanceur d’alerte sur la nature des essais de sécurité réels: Paul D. Thacker, « Covid-19: Researcher blows the whistle on data integrity issues in Pfizer’s vaccine trial », BMJ, 375(2635), November 2, 2021. Voir aussi, Peter Doshi, « Does the FDA think these data justify the first full approval of a covid-19 vaccine? » BMJ, August 23, 2021, et, Alex Berenson, « More people died in the key clinical trial for Pfizer’s Covid vaccine than the company publicly reported », Unreported Truths, November 16, 2021.
33 Aaron Siri, « FDA Asks Federal Judge to Grant it Until the Year 2076 to Fully Release Pfizer’s COVID-19 Vaccine Data », Injecting Freedom, November 17, 2021.
34 Voir: Great Barrington Declaration; Declaration of the International Alliance of Physicians and Medical Scientists; the Canadian Covid Care Alliance COVID-19 Declaration; Canadian Frontline Nurses; World Council for Health; World Doctors’ Alliance; Doctors for Covid Ethics; Children’s Health Defense.
35 Plusieurs éminents scientifiques, médecins et universitaires canadiens ont écrit une lettre ouverte au premier ministre de l’Ontario, Doug Ford, au sujet des recommandations de la Table consultative scientifique (SAT). Les affirmations de la SAT sont les suivantes 1. que les vaccins contre le COVID-19 sont sûrs ; 2. que les vaccins contre le COVID-19 sont efficaces ; 3. que la prévention et le contrôle général des infections visant à réduire la propagation du COVID-19 sont imparfaits, alors que les vaccins offrent une protection sûre et efficace ; et 4. que les efforts visant à contrer l’ « hésitation à se faire vacciner » chez les personnes les plus vulnérables, par exemple les travailleurs racialisés, par le biais de l’ « éducation » et de la « sensibilisation personnalisée », permettront d’établir un climat de confiance et d’éviter de perdre des « membres précieux de la main-d’œuvre ». Les auteurs de la lettre ouverte ont résumé leur réponse comme suit (étayée par des recherches scientifiques publiées) : « Aucune de ces affirmations n’est fondée sur des preuves scientifiques ». Voir: Claudia Chauffan, Stephen Pelech, & Deanna McLeod, et al., « Response: COVID-19 vaccine mandates for Ontario’s hospital workers », United Healthcare Workers of Ontario (UHCWO), October 28, 2021. Voir aussi, Arjun Walia, « UBC Immunologist Cautions People On COVID Vaccine Safety & Efficacy », The Pulse, November 16, 2021.
36 Pour en savoir plus sur chacun de ces points, consultez les documents suivants: Piero Olliaro, Els Torreele, & Michel Vaillant, « COVID-19 vaccine efficacy and effectiveness—the elephant (not) in the room », The Lancet, 2(7), E279-E280, 2021; Paul Elias Alexander, « 22 Studies and Reports that Raise Profound Doubts about Vaccine Efficacy for the General Population », Brownstone Institute, October 28, 2021; Harald Walach, Rainer J. Klement, & Wouter Aukema, « The Safety of COVID-19 Vaccinations—Should We Rethink the Policy? » Science, Public Health Policy, and the Law, 3, 2021, pp. 87‒99; Barbara A. Cohn, Piera M. Cirillo, & Caitlin C. Murphy, et al., « SARS-CoV-2 vaccine protection and deaths among US veterans during 2021 », Science, November 4, 2021; Berkeley Lovelace Jr., « Israel says Pfizer Covid vaccine is just 39% effective as delta spreads, but still prevents severe illness », CNBC, July 23, 2021; « UK study finds vaccinated people easily transmit Delta variant in households », Reuters, October 28, 2021; Michelle Roberts, « Covid: Double vaccinated can still spread virus at home », BBC News, October 28, 2021; Anika Singanayagam, Seran Hakki, Jake Dunning, « Community transmission and viral load kinetics of the SARS-CoV-2 delta (B.1.617.2) variant in vaccinated and unvaccinated individuals in the UK: a prospective, longitudinal, cohort study », The Lancet, October 29, 2021; HART, « Compulsory vaccination for NHS staff back on the agenda? » Health Advisory & Recovery Team, June 3, 2021; Paul Elias Alexander, « 96 Research Studies Affirm Naturally Acquired Immunity to Covid-19: Documented, Linked, and Quoted », Brownstone Institute, October 17, 2021; Carolina Lucas, Chantal B.F. Vogels, & Inci Yildirim, et al. « Impact of circulating SARS-CoV-2 variants on mRNA vaccine-induced immunity », Nature, October 11, 2021; Gaëlle Breton, Pilar Mendoza, & Thomas Hagglof, et al., « Persistent Cellular Immunity to SARS-CoV-2 Infection », bioRxiv, December 9, 2020; Jennifer M. Dan, Jose Mateus, & Yu Kato, et al., « Immunological memory to SARS-CoV-2 assessed for up to 8 months after infection », Science, 371(6529), 2021; Victoria Jane Hall, Sarah Foulkes, & Andre Charlett, « SARS-CoV-2 infection rates of antibody-positive compared with antibody-negative health-care workers in England: a large, multicentre, prospective cohort study (SIREN) », The Lancet, 397(10283), 2021, pp. 1459–1469; Jackson S. Turner, Wooseob Kim, & Elizaveta Kalaidina, et al., « SARS-CoV-2 infection induces long-lived bone marrow plasma cells in humans », Nature, 595, 2021, pp. 421–425; Ronald B. Brown, « Outcome Reporting Bias in COVID-19 mRNA Vaccine Clinical Trials », Medicina, 57(199), 2021; Peter Doshi, « Pfizer and Moderna’s ‘95% effective’ vaccines—let’s be cautious and first see the full data », BMJ, November 26, 2020; par ailleurs, il convient de noter que, même si elle a donné son autorisation à Pfizer, la FDA a dressé, dans une lettre adressée à l’entreprise, la liste des nombreuses études de sécurité que Pfizer doit encore entreprendre et, dans certains cas, les dates d’achèvement de ces études se situent en 2025 – la liste des 13 études de sécurité à entreprendre commence à la page 5.
37 Voir: VigiAccess, produit par le Centre collaborateur de l’OMS pour la surveillance internationale des médicaments avec le centre de surveillance d’Uppsala, fait état d’un total de 2 528 564 événements indésirables signalés pour les vaccins Covid-19; « From the 11/5/2021 release of VAERS data: Found 18,461 cases where Vaccine is COVID19 and Patient Died », National Vaccine Information Center; MHRA, « Coronavirus vaccine – weekly summary of Yellow Card reporting », Medicines & Healthcare products Regulatory Agency; « 29,934 Deaths 2,804,900 Injuries Following COVID Shots in European Database of Adverse Reactions », Vaccine Impact; et, Megan Redshaw, « Reports of Injuries, Deaths After COVID Vaccines Climb Steadily, as FDA, CDC Sign Off on Third Shot for Immunocompromised », The Defender, August 16, 2021.
38 « Même si la vaccination était universelle, le coronavirus continuerait probablement à se propager »: Melissa Healy, « CDC shifts pandemic goals away from reaching herd immunity », Los Angeles Times, November 12, 2021.
39 Voir: Paul Elias Alexander, « 28 Studies on Vaccine Efficacy that Raise Doubts on Vaccine Mandates », Brownstone Institute, October 28, 2021; Catherine M Brown, Johanna Vostok, & Hillary Johnson, et al., « Outbreak of SARS-CoV-2 Infections, Including COVID-19 Vaccine Breakthrough Infections, Associated with Large Public Gatherings – Barnstable County, Massachusetts, July 2021 », Morbidity and Mortality Weekly Report, 70(31), 2021, pp. 10591062; Laurel Wamsley, « Vaccinated People With Breakthrough Infections Can Spread The Delta Variant, CDC Says », NPR, July 30, 2021; S.V. Subramanian & Akhil Kumar, et al. « Increases in COVID-19 are unrelated to levels of vaccination across 68 countries and 2947 counties in the United States », European Journal of Epidemiology, September 30, 2021; Günter Kampf, « The epidemiological relevance of the COVID-19-vaccinated population is increasing », The Lancet Regional Health – Europe, 11, December, 2021; Pnina Shitrit, Neta S Zuckerman, & Orna Mor, et al., « Nosocomial outbreak caused by the SARS-CoV-2 Delta variant in a highly vaccinated population, Israel, July 2021 », Eurosurveillance, 26(39), 2021; Kasen K. Riemersma, Brittany E. Grogan, & Amanda Kita-Yarbro, et al., « Shedding of Infectious SARS-CoV-2 Despite Vaccination », medRxiv, October 15, 2021; Venice Servellita, Alicia Sotomayor-Gonzalez, & Amelia S. Gliwa, et al., « Predominance of antibody-resistant SARS-CoV-2 variants in vaccine breakthrough cases from the San Francisco Bay Area, California », medRxiv, October 8, 2021; Charlotte B. Acharya, John Schrom, & Anthea M. Mitchell, et al., « No Significant Difference in Viral Load Between Vaccinated and Unvaccinated, Asymptomatic and Symptomatic Groups When Infected with SARS-CoV-2 Delta Variant », medRxiv, October 5, 2021; Nguyen Van Vinh Chau & Nghiem My Ngoc, et al., « Transmission of SARS-CoV-2 Delta Variant Among Vaccinated Healthcare Workers, Vietnam », The Lancet, October 11, 2021; « Pandemic of the Vaccinated – Worldwide data on 188 countries proves the highest Covid-19 case rates are in the most vaccinated countries », The Exposé, November 2, 2021; et, Will Jones, « Vaccine Passports Make No Sense as the Vaccinated Are More Likely to Be Infected, Scientists Tell MPs », The Daily Sceptic, November 22, 2021.
40 Elizabeth Redden, « Hundreds of Positive COVID Tests at Mostly Vaccinated Duke », Inside Higher Ed, August 31, 2021; Kate Murphy, « Duke sets new campus restrictions after rise in COVID cases among vaccinated students », The News & Observer, August 31, 2021; Joseph Silverstein, « Despite 95% vaccination rate, Cornell today has five times more COVID cases than it did this time last year », The College Fix, September 4, 2021.
41 Eva Bartlett, « ‘It’s absolutely appalling’: Unvaccinated Canadians become social outcasts and the new persecuted minority », RT, October 21, 2021.
42 Alors même que l’administration proclamait son soutien au système de passeport-vaccin et l’adoptait pour tous les services « non essentiels » du campus (y compris la restauration et le fitness), l’unité de relations publiques de l’Université Concordia attirait fièrement l’attention sur une nouvelle recherche impliquant Concordia qui confirmait la présence importante de « groupes traditionnellement sous-représentés » parmi les « hésitants au vaccin » – voir: Patrick Lejtenyi, « New data from a Montreal-led global study helps explain vaccination rates and vaccine hesitancy », Concordia University News, August 31, 2021. Voir aussi, Kennedy Hall, « ‘Absolutely forbidden’ to give COVID shots to kids, young men and women, Jewish court rules », LifeSite News, November 2, 2021.
43 Selon Statistique Canada, « parmi les personnes appartenant à une minorité visible, 74,8 % ont déclaré être très ou assez disposées à recevoir le vaccin COVID-19. Il existe certaines différences dans la volonté de certains groupes de minorités visibles. Comparativement aux personnes n’appartenant pas à une minorité visible (77,7 %), une proportion beaucoup plus faible de la population noire (56,4 %) a déclaré être assez ou très disposée à recevoir le vaccin COVID-19….. Un taux plus faible de disposition à recevoir le vaccin a également été observé dans la population latino-américaine (65,6 %) »: StatCan, « COVID-19 vaccine willingness among Canadian population groups », Statistics Canada, March 26, 2021; voir aussi Cosmin Dzsurdzsa, « Trudeau ignores impact of mandatory vaccines on First Nations, black Canadians », True North, August 9, 2021; Michèle Newton, « Vaccine hesitancy a problem for us all », Toronto Star, August 26, 2021; et, Selena Ross, « Vaccine refusal very high in Nunavik for ‘religious’ reasons or fears; cases escalating », CTV News, November 8, 2021. Cependant, notez le titre dédaigneux et incrédule de CTV News dans cette dernière référence, mettant les raisons religieuses entre guillemets, comme si de telles raisons étaient fausses ou ne méritaient pas d’être respectées – ceci, alors que les Canadiens prêchent sur les dangers du « racisme systémique ». Des impacts similaires des mandats sur les minorités sont ressentis aux États-Unis – voir : Joseph Goldstein & Matthew Sedacca, « Why Only 28 Percent of Young Black New Yorkers Are Vaccinated », The New York Times, August 12, 2021; Kevin Jenkins & Joshua Coleman, « Thanks to Vaccine Mandates, Segregation Is Making a Comeback. Once Again, Black Americans Will Suffer Most », The Defender, August 13, 2021; « Voter ID is racist but this isn’t? Fury over New York City vaccine pass that ACTUALLY discriminates against black Americans », RT, August 3, 2021.
44 Pour des études et des rapports qui dressent un portrait plus réaliste des « non-vaccinés », voir : Bruce Anderson, « Typical ‘vaccine hesitant’ person is a 42-year-old Ontario woman who votes Liberal: Abacus polling », Maclean’s, August 11, 2021; et, Amy Judd, « Polling the unvaccinated: Why Canadians say they won’t get a COVID vaccine », Global News, November 3, 2021. Pour les réponses en fonction du niveau d’éducation, voir UnHerd, « The most vaccine-hesitant group of all? PhDs », The Post, August 11, 2021 et en particulier cette enquête qui a révélé que « l’association entre l’hésitation et le niveau d’éducation suit une courbe en forme de U, l’hésitation la plus faible étant observée chez les personnes titulaires d’une maîtrise (RR=0,75 [IC 95 % 0,72-0,78]) et la plus forte chez les personnes titulaires d’un doctorat (RR=2,16 [IC 95 % 2,05-2,28]) ou d’un diplôme d’études secondaires ≤ (RR=1,88 [IC 95 % 1,83-1,93]) par rapport à une licence »: Wendy C. King & Alex Reinhart, et al., « Time trends and factors related to COVID-19 vaccine hesitancy from January-May 2021 among US adults: Findings from a large-scale national survey », medRxiv, July 23, 2021.
45 Robert G. Evans, « Tough on Crime? Pfizer and the CIHR », Healthcare Policy, 5(4), 2010, pp. 16–25; DoJ, « Justice Department Announces Largest Health Care Fraud Settlement in Its History », The United States Department of Justice, September 2, 2009; FBI, « The Case Against Pfizer », The Federal Bureau of Investigation, September 2, 2009; Drew Griffin & Andy Segal, « Feds found Pfizer too big to nail », CNN, August 2, 2010; Pratap Chatterjee, « Pfizer Admits Bribery in Eight Countries », CorpWatch, August 8, 2012; Richard Gale & Gary Null, « Pfizer’s History of Crimes and Misdemeanors », Progressive Radio Network, March 10, 2021.
46 Gail Davidson, « The Right to Say No to COVID-19 Vaccines: International Human Rights Law Guarantees Rights and Prohibits Unlawful Restrictions », Canadian Covid Care Alliance (CCCA), October 28, 2021.
47 Michael Kowalik, « Ethics of vaccine refusal », Journal of Medical Ethics, February 26, 2021.
48 « Le risque spécifique et significatif d’RDA [renforcement dépendant des anticorps] lié au COVID-19 aurait dû être et devrait être divulgué de manière visible et indépendante aux sujets de recherche participant actuellement à des essais de vaccins, ainsi qu’à ceux qui sont recrutés pour ces essais et aux futurs patients après l’approbation du vaccin, afin de répondre à la norme d’éthique médicale de la compréhension du patient pour le consentement éclairé »: Timothy Cardozo & Ronald Veazey, « Informed consent disclosure to vaccine trial subjects of risk of COVID-19 vaccines worsening clinical disease », The International Journal of Clinical Practice, 75(3), 2021.
49 Voir: Title II, Chapter I, Art. 7 of Quebec’s Act Respecting Health Services and Social Services. Le Haut-Commissariat aux droits de l’homme des Nations unies a publié la déclaration suivante, signée par une multitude d’experts en droits de l’homme : « Le recours aux pouvoirs d’urgence doit être déclaré publiquement et doit être notifié aux organes de traités concernés lorsque les droits fondamentaux, notamment la circulation, la vie familiale et le rassemblement, sont limités de manière significative. En outre, les déclarations d’urgence fondées sur l’épidémie de Covid-19 ne doivent pas servir de base pour cibler des groupes, des minorités ou des individus particuliers. Elles ne doivent pas servir de couverture à des actions répressives sous couvert de protection de la santé, ni être utilisées pour réduire au silence le travail des défenseurs des droits humains. Les restrictions prises pour répondre au virus doivent être motivées par des objectifs légitimes de santé publique et ne doivent pas être utilisées simplement pour étouffer la dissidence »—OHCHR, “COVID-19: States should not abuse emergency measures to suppress human rights – UN experts,” Office of the High Commissioner for Human Rights, March 16, 2020.
50 Arjun Walia, « Rockefeller Foundation Pledges $13.5 Million To Censor Health ‘Misinformation’ », The Pulse, July 19, 2021.
51 Janice Flamengo, « How Covid-19 Killed Academic Tenure », The Pipeline, October 14, 2021.
52 Janice Flamengo, « The Silence of the Professors », Truth USA, August 31, 2021.
53 Voir le <a rel=”noreferrer noopener” href=”https://safs.ca/newsletters/newsletter.php?num=90> and numéro spécial sur les politiques de Covid et les universités au Canada, publié par la Society for Academic Freedom and Scholarship, et édité par Janice Flamengo.
54 Joseph A. Ladapo & Harvey A. Risch, « Are Covid Vaccines Riskier Than Advertised? » Wall Street Journal, June 22, 2021.
55 Michael Kowalik, « Ethics of Vaccine Refusal », Journal of Medical Ethics, February 26, 2021. Voir aussi : Lisa Boothe, « Why I’m Not Vaccinated », Newsweek, November 15, 2021; et, Raelle Kaia, « What’s To Be Done about the Vaccine Hesitant? » November 11, 2021.
56 Ronald N. Kostoff, Daniela Calina, & Darja Kanduc, et al., « Why are we vaccinating children against COVID-19? » Toxicology Reports, 8, 2021, pp. 1665–1684; Heidi Ledford, « Deaths from COVID ‘incredibly rare’ among children », Nature, 595, July 15, 2021; and, Larry Kwak, Steven T. Rosen, & Idit Shachar, « Applying brakes on ‘Warp Speed’ COVID-19 vaccinations for children: The long-term side effects are unknown », The Washington Times, October 28, 2021; Elia Abi-Jaoude, Peter Doshi, & Claudina Michal-Teitelbaum, « Covid-19 vaccines for children: hypothetical benefits to adults do not outweigh risks to children », BMJ, July 13, 2021; Jonas F. Ludvigsson, Lars Engerström, Charlotta Nordenhäll, Emma Larsson, « Open Schools, Covid-19, and Child and Teacher Morbidity in Sweden », New England Journal of Medicine, 384, 2021, pp. 669‒671.
57 Zachary Stieber, « Researchers Call for Halt on COVID-19 Vaccines for Pregnant Women After Re-analysis of CDC Study », The Epoch Times, November 2, 2021; Aleisha R. Brock & Simon Thornley, « Spontaneous Abortions and Policies on COVID-19 mRNA Vaccine Use During Pregnancy », Science, Public Health Policy, and the Law, 4, 2021, pp. 130–143; Colleen Huber, « COVID vaccines may rival or exceed ‘the morning-after pill’ in abortion efficacy », The Defeat of Covid, August 6, 2021.
Maximilian C. Forte est professeur d’anthropologie au département de sociologie et d’anthropologie de l’Université Concordia à Montréal. Il est membre de Résistance Scolaire – Québec – Academic Resistance (RSQAR), Canadian Academics for Covid Ethics (CA4CE), the Canadian Covid Care Alliance (CCCA), Fearless Canada/Courage Québec, Take Action Canada, and Vaccine Choice Canada. Il publie aussi dans le magazine Zero Anthropology.
